Je vous donne la recette, parce que c'est très bon, c'est quand même le plat national, et si vous n'avez rien à faire, ça peut vous occuper pendant une bonne journée.
C'est tellement long, que je diviserai la recette en plusieurs notes.
Pour les courses, à mon avis, vous pouvez vous accrochez si vous n'êtes pas en Afrique. Et pour l'orthographe des ingrédients, c'est un peu comme le nom du plat, c'est un peu approximatif.
Vous pouvez vous faire une idée de tout ce qu'il faut sur la photo.
Il faut donc :
- du riz (c'est le tiep du nom). Au Sénégal, on trouve surtout des brisures de riz. Le pays exporte les grains entiers produits et importe des brisures d'Asie.
- du poisson (c'est le dienn). Il y avait dans celui qu'Elie a préparé trois beaux morceaux de capitaine, du yaboye (ou sardinelle), pas très bon parce que bourré d'arêtes, mais qui donne un goût indispensable au plat. Il faut aussi du poisson séché (en réalité c'est du poisson d'abord faisandé, puis séché), du guedj.
- des légumes parmi lesquels on avait un igname, des patates douces, un petit chou vert, une aubergine, des tomates, un poivron, un morceau de nadio (potiron) et du jaxatu (sorte de tomate verte, mais amère), quelques gombos, un gros navet.
- pour parfumer : des oignons, du persil, du laurier, du poivre, du sel, des piments secs, un piment frais, de l'ail, l'indispensable cube bouillon. Il faut en plus, pour les sauces qui accompagnaient le tiep, du netetou (ce sont des graines fermentées à l'odeur très, très forte), des feuilles de bissap, du tamarin.
- de l'huile. C'est un reproche fréquemment fait à ce plat : il est lourd et gras. Mais, si vous suivez la recette d'Elie, vous verrez qu'il ne faut pas tant d'huile que ça et que le résultat n'est pas huileux du tout.
Pour cuisiner tout ça, vous aurez besoin :
- une grande couscoussière
- un pilon
- une poêle
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